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L'artiste (qui se représente debout, seul au premier plan, à gauche, portant un chapeau de pèlerin et un bâton) ici étend sa vision à un vaste paysage portuaire animé, avec une ville vertigineuse qui se dresse dans le fond.
Rodolphe Bresdin terminait sa
dernière eau-forte dans des conditions pénibles : il était misérable,
isolé à Sèvres, et suffrait de son âge; comme le relate Henri
Second dans L'Art Moderne :
"Il a constamment mal aux yeux, et, à plusieurs reprises, il a été frappé de cécité complète..."
Néanmoins, il travaillait beaucoup à la réalisation de cette estampe, en produisant un nombre d'esquisses détaillés (voir Van Gelder, Vol. I, fig. 136 and 137, pp. 136-137; et Vol. II, p. 148-150).